Londres Edimbourg Londres 2013

Samedi 27 juillet 15 h 00. Ça y est, j’y suis.  Retrait des dossards et dernières modalités. On traîne sur le site de Loughton pour s’imprégner de l’ambiance, rencontre avec quelques Français dont Marco un pote d’Esbly. En tout, 90 Français sont inscrits sur 1152 partants. Nous sommes la 3ème Nation la plus représentée.

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Dimanche 28 juillet, les premiers départs se font à 6 h 15 suivant la lettre alphabétique attribuée. Puis de 15 minutes en 15 minutes. Moi je me retrouve dans l’avant dernière série à 10 h 15 en W2.

Dans mon groupe de départ, il y a un autre Français qui est de Clermont Ferrand, il est tellement affuté qu’il va s’échapper de suite pour ne plus le revoir. Il y a aussi notre Anglais tout fou Drew Blake qui vient toujours avec de vieux vélo et des choses qui pendent au cadre, cette fois-ci c’était du raisin sur un vélo de 1920.

Enfin bref, tous les grands cinglés sont au rendez-vous.

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Au départ, je me rends compte que je vais avoir du mal à faire le tour car par rapport aux autres, je n’ai pas de GPS et je ne parle pratiquement pas l’Anglais.(par la suite, je vais m’apercevoir que beaucoup de concurrents étrangers parlent le Français.)Donc pour en revenir au départ, je possède juste une carte de l’Angleterre et l’écosse acheté la veille à LIDL où avec Valou nous avons relié les points au stabylo. Ah oui, le gros avantage que j’ai par rapport aux autres, c’est que j’ai une assistance. Heureusement, un gros plus dans ce pays étranger.

Partis de Loughton, banlieue de Londres direction St Ives, je roule entre 25 et 30 km/h sous un beau soleil et vent de dos. 99 kms avec de légères montées et descentes cela ressemble au toboggan de Gastins/la croix en brie. Faut dire que la route est vraiment abominable à rouler. Il y a des trous partout dont certains peuvent rentrer une roue de vélo et des plaques d’égout tout les 20 mètres. Un autre gars roule avec nous, il s’agit d’un allemand Kurt. Particularité du gars, il a traversé la Colombie au mois d’avril. Autre particularité, il a un vieux vélo avec des lanières au pédale, il a mis une grosse sacoche côté gauche qui le déséquilibre et il fait sécher ses slips au vent en roulant. Et oui le glamour allemand n’est pas une légende.

Enfin bref, arrivé à St Ives on mange Anglais, saucisse, pâte sauce tomate et café puis on repart direction Kirton, toujours avec Marco et Kurt sur un secteur très plat le long de nombreux canaux. On remange Anglais, de nouveau saucisse patate haricot blanc et crème anglaise chaude avec gâteau très sucré et coulis de caramel. Je repars seul direction Market Rasen ou je fais chemin avec Joanne une australienne vivant en Angleterre et chanteuse de Gospel dans les églises. En deux mots, une mystique. Puis on rejoint 3 allemands qui font route ensemble et qui ne roulent pas très vite. Nous arrivons ensemble à Market Rasen au km 246 pour manger de nouveau : saucisse, patate et crème anglaise chaude pour repartir sur Pocklington,  seul. Au bout de 10 minutes je rejoins un groupe d’Anglais. Il y a le recordman des LEL, John qui parle aussi très bien le Français ,un anglais vivant en Finlande : Alexander et un autre anglais se prénommant Andy.

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Les conseils de John me sont précieux, il régule le groupe. Il connaît le parcours sur les bouts des doigts. Je le suis  tranquillement en toute confiance et sans forcer. Nous roulons à 23 km/h, je ne veux pas le lâcher car depuis le départ j’ai déjà effectué une trentaine de kms en plus, suite à des erreurs de direction. Mais la surprise pour moi , c’est que ces 3 anglais vont sortir du parcours de nuit pour se recueillir devant une statut d’un homme qui s’appelait Bradley.              John me dira que c’est l’anglais le plus important de l’histoire. (pas Bradley Wiggins comme je croyais mais James Bradley). Et oui c’est çà aussi le LEL !!! De retour sur le parcours nous arrivons à 4 h 30 à Pocklington pour dormir un peu, prendre une douche et manger de la saucisse. Après 336 kms, je ne peux pas dormir, seulement 1 h de sommeil entre 6 h 30 et 7 h 30, mais le fait d’être allongé repose quand même.

Après cette courte nuit, je reprends un petit déjeuner copieux . Pendant ce temps une dame vient demander à Valou si elle ne veut pas emmener un Frenchy à la gare de York car il abandonne après s’être pris une voiture de face en repartant en soirée et en se trompant de côté. Valou accepta  et moi je repartais direction Thirsk.

Je rejoignais mon copain Finlando-Anglais Alexander avec lequel j’avais roulé dans la nuit. Avec Alexander nous roulons sur des routes improbables, cela ressemble au chemin qui nous emmène dans les bois par chez nous. Puis la route aidant, nous rejoignions Joanne notre Australienne sur des pentes dans la région du York à plus de 17 % et des descentes similaires avec des cuvettes de gadoue épaisses ou plusieurs concurrents sont à terre.

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Nous traversons de grandes murailles dans des énormes parcs d’étendues boisées. Les panneaux indiquent Howard Castle. Je reprends ma route pour arriver à Thirsk tranquillement pour manger mes saucisses, mes patates et ma crème anglaise chaude. Enfin comme d’habitude, je repars vent de face seul sur un bon rythme. Quelques erreurs et puis je rejoins mon premier B qui est à l’agonie. C’est un Français de Paris, il me dit qu’il va abandonner. J’arrive alors à Barnard Castle dans les hauteurs des plateaux anglais ou un bon repas à base de saucisse Anglaise et Porridge bien consistant m’attendent.SONY DSCSONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC SONY DSC

Je repars avec Jacques Perrette du club du Perreux/marne avec qui j’ai fait 2 PBP, Vincenot de Paris  et Didier un gars de Dreux qui se fera surnommé Astérix par les Finlandais. Très vite, dans la montée du Yad Moss je pars avec Didier l’Astérix avec lequel je vais faire l’étape jusqu’à Brampton ou nous arriverons ensemble à 23 h 30 pour dormir.           Après une bonne nuit de 3 h et un petit déjeuner à, base de saucisse haricot et œuf, je repars sous des trombes d’eau direction Moffat accompagné dans un premier temps par Bob Marley, un rasta Canadien parlant 7 langues et complètement imprévisible puis par John notre Anglais expérimenté. Nous traversons le village de Lockerby ou des terroristes avaient fait tomber un avion. John m’explique au moindre détail les particularités de chaque village.

Arrivé à Moffat, je retrouve Laurent mon Français en vélo couché à qui j’avais proposé mon aide. Et oui, un coup réparé il est reparti  à bride abattu pour revenir progressivement dans les temps. Certaines infos nous parvienne ou nous apprenons l’abandon de nombreux Français beaucoup dû  à des problèmes d’estomac. La colonie française en prend un petit coup mais ne tombe pas. Je repars à l’assaut de l’écosse où la montagne dicte sa loi. Je vais très bien et je pars à l’avant en lâchant les copains les uns après les autres. Je grimpe en compagnie de Bob Marley notre Canadien déjanté. On grimpe assez vite pour regagner du temps et se reposer un peu plus en soirée. De temps en temps, je croise Valou sur la route faisant des photos de cette merveilleuse Ecosse qui resplendit à chaque coup de pédale.

Arrivant à Edinburgh, la moitié du paris est réussis. Les côtes se durcissent et le vent de face se lève. Nous arrivons au repas avec Bob ou le plat typique du coin nous est servi. Le hadoc fumé avec du riz et de la crème anglaise chaude. Cela change des saucisses anglaises. Nous trouvons la cuisine très bonne et les écossais super gentils. Un petit appel de Sylvain Huttier me réconforte et je repars grimpé les monts écossais. La montagne est vraiment très belle et les animaux sont en liberté un peu partout. Aucune clôture pour les retenir et de nombreux moutons sont sur la route et il faut faire très attention dans les descentes. Notamment mon passage dans une descente entre deux moutons. Ouah ! c’était chaud. Puis on commence la descente de nouveau en direction de Traquair sous une pluie battante, le sol est glissant et par endroit nous devons sauté d’immense grille posée sur les bas de descentes .SONY DSC

Enfin j’arrive à Traquair avec deux concurrents américains et là, surprise !! un verre de whisky écossais nous attend avec des gâteaux où les inscriptions Good Lock, Bonne chance, Bienvenue….sont inscrites dessus. L’accueil est génial mais nous devons continuer notre route dans la montagne le long de rivières rapides à truites ou saumon qui serait le paradis pour certains pêcheurs notamment au club. Nous passons cet endroit de rêve sous de fortes pluies jusqu’à Eskdalemuir ou j’arrive avec mon pote Laurent et son vélo couché qui commence à peiner dans les bosses.

L’accueil est génial, le village nous attend et nous nous restaurons de galettes maison et de soupes local faites par les gens du village. Genial ! Valou est là sur le côté à la sortie du village, je m’arrête et je me change des pieds à la tête pour repartir au sec dans ce début de nuit.

Après une montée ultra rapide, arrivage à Brampton à 23 h 30 pour enfin faire ma première vraie nuit 3 h de sommeil avec saucisse haricot et crème anglaise le soir et saucisse œuf dur et bacon au matin avec café. Départ 4 h direction Barnard Castle et la remontée du Yad Moss  avec son village tout en pavé à 20 %. Le départ est difficile et je dois m’arrêter plusieurs fois pour prendre des cafés. C’est très dur mais je suis toujours là. Puis arrivant en haut, une pierre venu de nulle part tape mon dérailleur avant et bloque mon plateau. Malchance, je crois que c’est fini. Pas de réseau téléphonique en montagne. Jusqu’au moment ou Laurent en vélo couché arrive à ma hauteur et me donne un coup de main à bloquer mon plateau sur la plaque. OUAH !!! çà brule les cuisses. Les 30 kms jusqu’au contrôle furent très pénible avec ce vent de face.

Arrivant à Barnard Castle, l’arrêt réparation me coutera 3 h. Le temps de manger beaucoup de saucisse et de crème anglaise et de se changer pour repartir après. Pendant le repas , discutant avec  Bob, un Français qui était tombé sur les grilles au sol de montagne était arrivé jusque là et désirant abandonné ne savait pas comment rentré. L’organisation se déchargeant de tout abandon, ce fut Valou qui l’emmena pour le déposer à la gare de Darlington. Quant à moi ayant pris mon mal en patience, je repartis au triple galop et seul en remontant les concurrents et en passant les contrôles de Thirsk sous la pluie, Poklington de même et repartant au courage pour dormir à Market Rasen.

Les 15 derniers miles de Market Rasen furent interminables, je piquais du nez dans la nuit noire avec toujours ce vent de face qui ne nous avait pas lâché de la journée.

Après un bon repas saucisse patate et crème anglaise, une bonne douche je vais me coucher et je vois la tête des gars, je me dis qu’ils sont attaqués. Je vois mon pote Astérix qui arrive, il en peu plus. Il veut dormir 2 h et repartir.

Au réveil, après cette excellente nuit de 2 h, on sent que l’épreuve tire sur sa fin car les petits déjeuners sont de plus en plus infectes. Le jus d’orange à l’ether et le porridge c’est tout ce qui reste. Pas grave on repart le ventre vide avec un moral plein, je retrouve une équipe Française qui rame pour rentrer et je décide de rester avec eux. Rien que parler la langue cela fait du bien. Il y a Pascal qui est de Cherbourg, Hervé un breton, Yannick que l’on prénomme tous Panoramix (c’est son pseudo sur le site des grands randonneurs)plus 2 américaines Térésa et Suzanne et notre Jean-Maurice en vélo couché qui s’accroche. Je fais le tempo à 22 km/h pour emmener tout le monde. Jusqu’au moment ou notre vélo couché s’arrête car son pneu avant est en train de s’arracher. A ce moment là, Yannick qui avait abandonné à Ediinburgh pour problème d’estomac, pris la décision d’emmener Jean Maurice chez un réparateur de vélo pour acheter un pneu de 650. Le groupe se sépare en deux.

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Nous continuons sous une canicule pesante, et un fort vent de face chaud. Courageusement nous arrivons à St Ives ou nous coupons  une petite heure histoire de finir les saucisses anglaises et le porridge. Chacun refait le plein des gourdes, on met la crème bronzante et on revérifie une dernière fois les machines pour repartir direction Great Easton.

Le groupe c’est renforcé de quelques éléments supplémentaires, 2 ou 3 anglais plus Bernard du club d’Esbly et Jean Philippe du club de Flins. Je suis devant et je fais la trace. Jean Philippe ayant eu un problème de plateau a les tandons en vrac et il ne peut plus monter les grosses bosses. Je me mets à ses côtés dans toutes les bosses pour l’aider en le poussant comme on fait pour les jeunes du club. Çà va, car sur le plat il assure. Tant bien que mal, nous arrivons à l’avant dernier contrôle ou là une surprise m’attend.SONY DSCIMAG0434 IMAG0433

Notre copain Sylvain Huttier était venu de Londres en vélo jusqu’à Great Easton ou il m’attendait pour finir les 45 derniers kilomètres. Après s’être restauré de salade de fruit nous partîmes tout les 2 à fond en direction de Londres. Nous avons roulé de nuit entre 35 et 45 km/h  pour finir que tout les deux . Quel retour !! Et la joie de gagner ce paris fou que notre ami Coolpat m’avait  proposé en novembre.  A 1 h du matin, le champagne de France coulait à flot sur la province anglaise avec les amis Français Sylvain, Pascal,Panoramix, Asterix, Bernard, Jean Philippe et nos deux américaines. Certains comme Kurt, Jacques ou Vincenot ne finiront pas d’autres comme Yannick (Panoramix) ne seront pas classé mais la joie de tout ceux qui finissait était belle à voir quelque soit le temps de chacun.  Ce ne fut pas la guerre de cent ans mais je pense avoir gagné la guerre des cent dix heures !!

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La rando Verneuillaise 2013

Randonnée Verneuillaise 2013
Merci encore à tous les participants
183 participants en route
169 participants en Vtt

Etape du Tour Annecy-Annecy

Pour info:

Alain P dossard N°8556
Thierry dossard N°11912
Lionel dossard N°11819
Bruno dossard N° 8589
 
info

Info Jeunes

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WEEK-END PEDAGOGIQUE
En partenariat avec les écoles cyclotouristes de Seine&Marne
Lieu : Nous proposons un séjour à la Base de Loisirs de Buthiers(77).
Date : du samedi 5 octobre au dimanche 6 octobre 2013.
Durée : 2 jours/1 nuitée
Tarif: 50€/personne
L’objectif :
     Renforcer les acquis
     maniabilité en milieu naturel et application sur le terrain
     savoir s’orienter et reconnaître la topographie du terrain
     participer à la vie collective
     Valoriser l’esprit d’équipe et dynamiser le groupe
Vous êtes intéressé contactez votre président https://espanolfarm.com!
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Traits d’Union des petits
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Traits d’Union des Grands

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 Semaine nationale des Jeunes

Securité

INFO SECURITE

A DATER DU 1er SEPTEMBRE 2008,

le port d’un gilet rétro-réfléchissant est obligatoire pour les cyclistes
circulants de nuit, par temps brumeux ou couverts hors agglomération. Le non-respect du port du gilet sera passible d’une contravention de deuxième classe.
En bref, soyez visible de loin afin d’éviter les accidents.

Voyez clair, Voyez plus loing
En cette saison, n’oubliez pas que les jours sont plus courts ; vos cycles doivent être équipés de lumières.

En cette période, la route peut être mouillée : réduisez votre vitesse afin de rester maître de votre cyclo.

Vérifiez régulièrement le bon état de vos cycles

Défaut sur la Voirie :
Utilisez les fiches FAIDAIR

Transmettez-les nous et nous ferons suivre en vue d’améliorer nos routes et la sécurité des cyclos.

bulletin FFCT spécial santé
La pratique quotidienne du vélo
– réduit de 50 % les risques d’infarctus, de cancer du colon, de diabète type 2, d’obésité
et de 30 % le risque d’hypertension artérielle.
– fait baisser le mauvais cholestérol, le risque de lombalgie, atténue les effets de l’arthrose
et de l’ostéoporose, solidifie et renforce le squelette.
– favorise le bien–être psychologique, atténue le stress, l’anxiété, la dépression et le sentiment d’isolement.

En cas d’accident :

Contacter au plus vite notre Délégué Sécurité. Patrice Berthou dit Coolpat ou Thierry LACLARE(cf: Présentation,Securité,Déclaration d’accident)

Qui vous transmettra au plus vite la déclaration d’accident.

LA SECURITE, LA PRIORITE DE LA FFCT

www.codep77.com

La gestuelle et le Verbal sur la route

Les bons comportements

Contre la montre 2013

cette année c’est encore au Aubepierre que nous avons fait notre contre la montre du club.
Toujours une ambiance sympathique, où même ceux qui ne concouraient pas sont venus faire leur petit tour! 10kms
Contre la montre 2013